Colloque 2011
Quelle politique aéroportuaire pour la
France après 2012 ?
Lundi 26 septembre 2011
9h - 17h
Assemblée Nationale
Salle Victor Hugo
Agenda
Conseil d’administration Assemblée Nationale
Mardi 19 avril 2011
14h - 16h
Assemblée Nationale
Bruxelles
Déplacement
le mercredi 13 avril
Rencontre DG TREN / DG
Environnement
ARC
(Airport Regions Conference)
A venir
Audience
ministérielle
N. Kosciusko-Morizet
Ministre de l'Ecologie
et du
Développement durable
Audience ministérielle
Thierry Mariani
Secrétaire d'Etat
aux Transports
Déplacement sur site
Paris-Beauvais-Tillé
juin 2011
Problématique Low-cost (Ryanair)
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Une conférence
de la Commission Européenne à Budapest vient de révéler des avancées dans l’établissement d’un
ciel unique européen, qui vise à diminuer les temps de vol, produire des conomies de carburant et en émission de CO2.
Celle-ci accepterait plutôt une coopération afin d'éviter tout risque de démantèlement
de la DGAC et d'une baisse du niveau de sécurité.
Cependant, certains employés du contrôle aérien s’y opposent.
Le principe du ciel unique européen s’appuie sur une gestion du
contrôle aérien au niveau régional plutôt que national. Il permettra
une optimisation de la navigation aérienne et diminuera probablement
les coûts pour les passagers, puisque la Commission européenne prévoit
des économies de 150 000 tonnes de carburant par an, sans parler de la
baisse des émissions de CO2 estimée à 500 000 tonnes par an.
Trois grandes mesures ont été annoncées par Siim Kallas, le commissaire européen aux transports.
Tout d’abord l’anticipation par la Commission et les intervenants
du transport aérien de l’incidence des retards inévitables de l’été prochain.
Ensuite, l’étude du renforcement d’Eurocontrol, notamment dans l’évaluation
des performances et la gestion du réseau pour l’Union Européenne. Enfin, la signature
d’un protocole entre l’Union Européenne et les Etats-Unis en matière de recherche
et développement, ainsi qu’une première annexe portant sur les activités de coopération
et les questions d’interopérabilité dans le cadre de leurs programmes respectifs
de modernisation de la gestion du trafic aérien, SESAR et NextGen.
Le but de la conférence de Budapest était d’établir des mesures concrètes,
une coopération accrue entre les membres de l’UE ainsi que l’inclusion
dans le projet de ciel unique de pays ne faisant pas partie de l’Union.
Le projet de création des FAB, les blocs d’espace aérien fonctionnels,
a été renforcé tout comme l’approche globale et centralisée de la gestion
du trafic, intégrant toutes les phases de vol depuis l’aéroport de départ
jusqu’à celui d’arrivée.
Siim Kallas a parlé de « phase cruciale » dans la construction du ciel unique,
estimant qu’il était temps d’établir un calendrier durable qui permette
la gestion à long terme du trafic aérien en Europe. En France,
l'intersyndicale (le Spac-CFDT, l'Unsa-Icna) rejette
le projet du gouvernement de fusion du contrôle aérien
français avec celui de cinq pays voisins.
DERNIERE MINUTE
Avenir de l'aviation:
le commissaire Siim Kallas présente le rapport
«Flightpath 2050»
Dans le cadre des Journées de l'aéronautique 2011 qui se déroulent à Madrid,
le vice-président de la Commission responsable des transports, M. Siim Kallas,
a présenté le 30 mars 2011 un rapport exposant une nouvelle stratégie à long
terme élaborée par un groupe de haut niveau sur l'aviation et la recherche aéronautique.
Ce rapport fait suite au livre blanc sur les transports adopté le 28 mars 2011,
qui a recensé un certain nombre de mesures à prendre dans le domaine de l'aviation.
La «stratégie 2050» indique comment et dans quels domaines l'Union européenne devra
établir ses priorités de recherche pour apporter une valeur ajoutée évidente,
de manière à préserver la croissance de son économie et sa compétitivité dans
le monde tout en faisant face aux besoins du marché et aux défis énergétiques et environnementaux.
Les Journées de l'aéronautique 2011 ont réuni des
parties concernées du secteur de l'aéronautique, des
ministres, des agences et des centres de recherche et de
développement de toute l'Europe et du monde entier, qui ont pu
à cette occasion nouer des contacts, présenter les
résultats les plus récents de leurs travaux de recherche
et discuter de futurs projets communs de R&D. Organisée par
le Centro para el Desarrollo Tecnológico Industrial (CDTI) et la Commission européenne,
cette manifestation permet de présenter et de diffuser les résultats d'activités de recherche
et de développement technologique financées par l'Union, en vue de créer un ciel unique européen
et un espace européen de la recherche et de trouver de nouvelles solutions pour
rendre durable le secteur de l'aviation dans un environnement mondial.
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Ville et Aéroport
souhaite objectiver la dépréciation immobilière et les parcours résidentiels.
En 2010, Ville et Aéroport a commandé auprès du
laboratoire MRTE de l’Université de Cergy-Pontoise une
étude intitulée «Impact des nuisances
aériennes sur les valeurs immobilières et les parcours
résidentiels depuis les années 90 autour de Paris-CDG,
Paris-Le Bourget, Paris-Orly, Lyon-Saint Exupéry et
Toulouse-Blagnac».
Cette étude a pour finalité la création d’un Observatoire des valeurs immobilières.
L’objectif des stratégies de développement durable, la conciliation entre
les grands équipements de transport et leurs territoires d’accueil suppose
une meilleure compréhension de leurs effets environnementaux et territoriaux.
Le but de la recherche est d’évaluer les effets du bruit des avions sur
les valeurs immobilières et la mobilité résidentielle des ménages, en appliquant
la méthode des prix hédoniques aux valeurs de transactions immobilières observées
durant la dernière décennie dans des communes du PEB des aéroports précités.
Ville et Aéroport souhaite objectiver l’idée que le bruit des avions déprécie
la valeur des logements. Le taux de décote semble croître depuis 10 ans de même que
les niveaux de bruit, hormis autour d’Orly dont le trafic est plafonné,
révélant la sensibilité croissante des ménages à leur environnement. D’autre part,
l’étude s’intéresse au renouvellement des populations qui ne s’opère
pas à l’identique. Il semble que les arrivants soient plus jeunes et plus modestes
que les partants. Les inégalités environnementales émergent du croisement de ces résultats,
des ménages plus modestes supportant des décotes plus importantes.
Sur l’internalisation des coûts externes du transport aérien
Ville et Aéroport soutient l’internalisation des
coûts externes du transport aérien. Celle-ci
s’inscrit dans un « paquet » d’initiatives
visant à rendre le transport plus durable. Elle consiste
à répercuter les coûts externes du transport
(pollution, bruit, etc.) sur le prix payé par
l’utilisateur, afin de l’inciter à modifier ses
comportements. Les principaux instruments économiques qui ont
pour effet d’internaliser les coûts externes sont la
taxation, le péage et l’échange des droits
d’émissions de CO2. Pour le transport aérien, la
Commission européenne a proposé d’intégrer
les émissions de CO2 de l’aviation dans le système
d’échange des droits d’émission
européen (ETS) et de la même façon pour la réduction des émissions d’oxyde d’azote (Nox).
Enfin, dans le cadre du « paquet aéroportuaire », elle a proposé une directive
sur les redevances aéroportuaires, qui pourrait inclure
une modulation des tarifs en fonction des dommages environnementaux.
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