Colloque
2011
Quelle politique aéroportuaire pour la
France après 2012 ?
Lundi 26 septembre 2011
9h - 17h
Assemblée Nationale
Salle Victor Hugo
Agenda
Conseil
d’administration Assemblée Nationale
Mardi 19 avril 2011
14h - 16h
Assemblée Nationale
Bruxelles
Déplacement
le mercredi 13 avril
Rencontre DG TREN / DG
Environnement
ARC
(Airport Regions Conference)
A venir
Audience
ministérielle
N. Kosciusko-Morizet
Ministre de l'Ecologie
et du
Développement durable
Audience ministérielle
Thierry Mariani
Secrétaire d'Etat
aux Transports
Déplacement sur site
Paris-Beauvais-Tillé
juin 2011
Problématique Low-cost (Ryanair)
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A
l'occasion de la présentation de son bilan annuel 2010 le 7 mars dernier,
le délégué général de l'Union des Aéropots Français (UAF)
Jacques Sabourin a annoncé que l'Etat allait ouvrir au printemps
le capital des aéroports de Lyon, Toulouse, Bordeaux et
Montpellier et du coup abaisser sa participation dans ces
différentes plateformes. D'après M.Sabourin, l'avis du
Conseil d'Etat a été rendu et l'arbitrage est
désormais dans le camp de Matignon. « Il y aura sans
doute un appel à candidatures » a-t-il
déclaré.
Pour l'instant le tour de tables des actionnaires de ces quatre aéroports est
simple : 60% pour l'Etat, 25% pour les chambres de commerce et d'industrie et
15% pour les collectivités locales. L'ouverture du capital permettrait à
l'Etat, qui s'est engagé à ce que la part publique reste majoritaire jusqu'au
31 décembre 2013, de céder 50% moins une part. L'opération
se déroulerait au plus tard à la fin juin.
Qui pourrait être intéressé par une entrée au capital, sachant que ces
quatre sites aéroportuaires recouvrent des réalités économiques très
différentes ? Lyon affiche 140 millions de chiffre d'affaires quand
Montpellier totalise 21 millions.
Aéroports de Paris a manifesté son intérêt pour Lyon,
deuxième aéroport de province derrière Nice.
L'arrivée d'investisseurs privés français et étrangers
est aussi annoncée (Vinci, Axa, BNP, Macquarie, etc.).
Sur ce dossier, et afin d'éviter une prise de contrôle majoritaire par des sociétés
privées à partir de 2014, Ville et Aéroport considère qu'il est urgent
de constituer un « noyau stable » de l'actionnariat public à l'échelle
des sociétés aéroportuaires. Cela passe par la signature de pactes d'actionnaires
entre les collectivités locales et la Chambre de commerce et d'industrie.
Bilan 2010 de l'Union des Aéroports Français : le trafic low-cost
en plein essor sur les grands aéroports régionaux
151,8 millions de passagers ont transité en 2010 par des plateformes
françaises, soit une hausse de 1,3%. La part des compagnies low-cost continue
d'augmenter pour représenter 19,6% du trafic de l'ensemble des aéroports
métropolitains. L'effet low-cost est même plus important en province puisque
cette proportion grimpe à 29,2% si l'on exclut Roissy et Orly.
Déplacement de Ville et Aéroport sur l'aéroport low-cost Paris-Beauvais-Tillé
Afin d'appréhender la problématique low-cost, Ville et Aéroport programme un déplacement
sur l'aéroport Paris-Beauvais-Tillé au mois de juin. L'objectif est de rencontrer
la direction de Ryanair, le syndicat mixte d'études (Conseil régional Picardie,
Conseil général de l'Oise et Communauté d'agglomération du beauvaisis),
gestionnaire de l'aéroport et les associations de riverains telles que
l'ADERA. ∇
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L'élaboration
d'une charte de développement durable : des Assises du
pôle d'Orly à la Conférence de développement durable
Depuis 2005, dans le cadre de la démarche des Assises du Pôle d'Orly,
commissions et groupes de travail ont contribué à l'élaboration d'un
diagnostic partagé (premières Assises en 2005), à la construction d'une
vision commune de l'avenir du pôle (deuxièmes Assises en 2006), puis à la
création d'un système de gouvernance participatif, placé sous le signe
du « faire ensemble » (troisièmes Assises en 2007).
En 2009, la Conférence de développement durable a pris le relais avec pour
objectif la rédaction d'une charte de développement durable et la mise en oeuvre
effective du projet de développement durable du Pôle d'Orly.
La charte de développement durable qui sera signée ces prochains jours est le fruit
d'un long processus initié par les Assises du Pôle d'Orly avec la participation des
acteurs du Pôle (institutionnels, économiques, associatifs, sociaux, etc.).
Les associations de riverains ont été associées lors des ateliers
consacrés à la qualité de vie.
La Conférence de développement durable comme système de gouvernance
Cet outil a pour vocation le suivi des survols, la prise en compte des effets
du bruit sur les populations et les espaces, mais également l'évaluation des impacts
économiques et sociaux de la plate-forme sur les populations résidentes en matière
d'emploi, d'immobilier et de santé.
Quels indicateurs environnementaux ?
Les indicateurs environnementaux retenus se répartissent en trois catégories :
trafic, bruit et qualité de l'air. Pour caractériser l'impact du trafic,
le groupe de travail a choisi de considérer le nombre de mouvements, la fréquence
de survol, les dérogations au couvre-feu et infractions aux autres réglementations,
ainsi que la composition de la flotte. Pour suivre les évolutions du bruit, l
es trois indicateurs retenus sont le Lden (Leq day, evening, night : niveau de bruit
global avec une pondération spécifique pour les périodes de journée, soirée, nuit),le
Lmax (niveau sonore maximum au passage d'un aéronef) et le Number Above
(nombre de mouvements dépassant un certain seuil sonore, par jour, semaine, mois …).
On notera par ailleurs que deux indicateurs plus transversaux ont été retenus :
un indice de bien-être et un indice de gêne.
Ville et Aéroport observe que selon qu'un aéroport soit réglementé (Orly)
ou non (Roissy) en terme de trafic, le travail de concertation et d'élaboration
d'une charte de développement durable produit des avancées positives dans un
cas (Orly) et se révèle être beaucoup plus laborieux et conflictuel
dans l'autre (Roissy). ∇
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