Ville & Aéroport    Association Nationale d'Elus Octobre 2011  N° 15  
Ville & Aéroport   La lettre de Ville & Aéroport  
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Aéroport d'Orly
Colloque 2011





Agenda

Groupe de travail
"Vols de nuits"


Lundi 7 novembre 2011
14 h - 18 h (au siège)
ACNUSA - Paris



Conseil d’administration Marseille

Mardi 13 décembre 2011
décentralisé sur
L'aéroport
Marseille - Provence


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A venir
Déplacement sur site de l'aéroport
Marseille-Provence


Mardi 13 décembre 2011
Privatisation
des grands aéroports régionaux / base
de province Air France (low-cost)


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Vols de nuit
interdits à l’aéroport de Francfort

Alors que vient d’être installé un groupe de travail national et indépendant sur les vols de nuit à l’ACNUSA, une interdiction provisoire des vols de nuit à l’aéroport international de Francfort a été décidée le 11 octobre par le tribunal administratif régional de Hesse.

Les vols entre 23h00 et 5h00 du matin seront suspendus à compter du 21 octobre prochain, le jour même où l’aéroport de Francfort inaugurera sa quatrième piste. Pour l’instant, 40 vols atterrissent ou décollent chaque nuit de l’aéroport.

Des associations de riverains réclament depuis des années une interdiction totale des vols de nuit, et l’aéroport avait accepté avant cette décision de justice de réduire prochainement leur nombre à 17 par nuit.


Décidée en procédure d’urgence, l’interdiction doit durer jusqu’à ce que le tribunal administratif fédéral de Leipzig(est) tranche la question, c’est-à-dire fin 2011 ou début 2012. Le propriétaire et gestionnaire de l’aéroport Fraport a regretté une décision qui arrive peu avant le début du calendrier des vols d’hiver, le 30 octobre, ce qui met dans une situation délicate les compagnies aériennes, les vols fret et passagers et leurs connections dans le monde.


La privatisation des aéroports régionaux
n’interviendra pas avant la présidentielle


Le gouvernement pensait pouvoir renflouer les caisses de l’Etat en cédant à des acteurs privés 50% du capital des aéroports de Toulouse, Bordeaux, Montpellier et Lyon. Une opération qui aurait pu lui rapporter jusqu’à un milliard d’euros.


Mais c’était sans compter sur l’hostilité des collectivités concernées. Ces dernières ayant déclaré qu’elles souhaitaient racheter elles-mêmes ces actifs stratégiques, le gouvernement a choisi de temporiser. A Bordeaux et Montpellier, il y a une opposition radicale des élus. A Toulouse, le conseil général de Haute-Garonne rappelle qu’il a toujours été opposé à cette privatisation et reste « très vigilant sur les véritables intentions de l’Etat vis-à-vis de cet outil majeur de développement économique et d’aménagement ».

Le Ministère des Transports concède que « tout passage en force (auprès des collectivités) est exclu » par son homologue des Finances qui pilote le dossier. L'Etat est actionnaire de ces quatre aéroports à hauteur de 60% aux côtés des chambres de commerce et d'industrie locales (25%) et des collectivités territoriales (15%). En conservant un peu plus de 10%, l'État garantissait que le secteur public au sens large reste majoritaire au capital des aéroports de province, au moins jusqu'en 2013 comme le gouvernement Raffarin s'y était engagé.

Une commission pour débattre
de l’avenir d’Orly

Relancé par la proposition du député Didier Gonzales de déménager Orly, le débat sur l’avenir du deuxième aéroport parisien a désormais sa commission ad hoc. La ministre de l’Ecologie et des Transports Nathalie Kosciusko-Morizet a en effet installé début octobre une « commission stratégique sur l’avenir d’Orly », qui aura un an pour tenter d’établir une « feuille de route » pour l’aéroport.

Devenue un pôle économique majeur, la plateforme d’Orly accueille aujourd’hui près de 325 entreprises et génère 27000 emplois directs.




Elle est une pièce du système aéroportuaire parisien organisé autour de trois plateformes : Roissy Charles de Gaulle, où Air France a installé son hub, Le Bourget, dédié à l’aviation d’affaires et Orly, d’avantage utilisé pour les liaisons de court et moyen-courriers mais aussi de long-courriers vers l’Outre-mer.

Son implantation au milieu d’une urbanisation à forte densité (2.500 habitants au km2) a rendu difficile la cohabitation avec les riverains. Cette situation a entraîné l’application de deux mesures destinées à atténuer les nuisances, mais qui ont de fait limité le développement de la plateforme : le couvre-feu nocturne en vigueur depuis 1968 suivi en 1994 par le plafonnement annuel du trafic à 250.000 créneaux soit environ 200.000 mouvements.

Dans un contexte de croissance du trafic aérien et à l’heure où s’ouvre le débat sur l’organisation des transports dans le cadre du Grand Paris, cette commission sur l’avenir d’Orly travaillera sur le rôle et la place de cet aéroport à moyen et long terme afin qu’il reste un point d’entrée majeur du territoire, un élément structurant du réseau de transport parisien et un pôle économique dynamique de croissance et d’emplois.





Enfin, elle étudiera les conditions d’une insertion plus harmonieuse de l’aéroport dans son environnement proche et celles de son acceptabilité par les communes riveraines et leurs habitants.

Tous les sujets seront évoqués par la commission qui rassemble toutes les parties prenantes : l’Etat, la commission est composée des collectivités locales, des organisations syndicales des représentants des secteurs professionnels concernés et des associations de défense de l’environnement, elle sera Présidée par le préfet André Viau .