| Colloque 2011  
 
   
 
 
 
           Agenda  
 	
		 
	
	     
			  Audience à l'ACNUSA"Gestion de l'urbanisme en zone C des PEB"
 
 vendredi 14 octobre 2011
 14h30 - 15h30
 ACNUSA - Paris
 
 
   
 
 
			  Conseil d’administration Marseille 
              
 Mardi 13 décembre 2011
 décentralisé sur
 L'aéroport
 Marseille - Provence
 
 
 
   
 
 
 
 
            A venir
            
		 Déplacement sur site de l'aéroport
 Marseille-Provence
 
 Mardi 13 décembre 2011
 Privatisation
 des grands aéroports régionaux / base
 de province Air France (low-cost)
 
 |  Un débat relancéVille et Aéroport a 
 tenu son colloque annuel « Quelle politique aéroportuaire pour la France après 2012? » 
 le 26 septembre à l'Assemblée Nationale. Celui-ci a réuni 230 participants 
 représentant l'ensemble des acteurs du transport aérien. L'ambition 
 de cette journée était de relancer le débat sur la politique aéroportuaire 
 française à 7 mois de l'élection présidentielle. Le colloque a permis 
 de confronter les idées et de dégager les principaux scénarios possibles 
 en matière de développement aéroportuaire, ce qui a occasionné 
 des échanges vifs mais utiles entre les 
 intervenants et avec le public.avec l'examen de l'ensemble
 des scénarios
 de développement possibles
 
 
 
 
 
 On peut relever trois scénarios : l’optimisation 
des aéroports existants en dépit de la contrainte environnementale 
estimée excessive par rapport à la logique économique ; le refus 
de toute augmentation de la demande du transport aérien qui s’oppose 
à la création de tout nouvel aéroport y compris Notre-Dame-des-Landes 
et prône le développement du train ; la recherche du meilleur compromis 
possible entre les différentes exigences économique, environnementale 
et de sécurité. Cette dernière vision proposée par Ville et Aéroport consiste 
à demander l’application du développement durable au transport aérien 
dans une approche territoriale afin de permettre la constitution d’un 
système  aéroportuaire national et parisien plus équilibré nécessitant 
la création des compléments d’infrastructure indispensables pour 
des raisons environnementales selon les termes de la loi Grenelle 1.
 
 
 
 
 Va-t-on demain atteindre le million de mouvements et 
les 135 millions de passagers à Paris, c’est-à-dire 
l’état de saturation physique et l’insécurité 
qui en découlera alors même que l’acceptabilité 
environnementale est déjà dépassée, pour prendre les décisions 
politiques qui s’imposent ? L'histoire a montré 
qu'elles ont trop souvent été prises sous le poids de 
l’émotion provoquée par le risque aérien aux 
abords des aéroports. La Cour des comptes dans un 
rapport publié en 2008 dénonce avec raison l’absence 
de politique d’anticipation de la saturation 
des aéroports parisiens.
 Par ailleurs, les recommandations répétées 
de l’ACNUSA ont été peu entendues par les pouvoirs publics.
 
 
 
 En 2012 il conviendra de sortir de la pensée 
unique et de l’immobilisme des experts qui 
fondent les prévisions de trafic en évacuant les 
contraintes pour favoriser l’indispensable 
rééquilibrage du système aéroportuaire français afin 
de mieux concilier la logique économique avec les exigences 
de sécurité, d’aménagement du territoire 
et d’environnement. Aujourd'hui, le débat démocratique 
sur la politique aéroportuaire renaît et il s'agit 
de le faire vivre sans aucun tabou. Ville et Aéroport demande 
à l'Etat d'anticiper et d'engager une réflexion stratégique.
 
 
 
 
 Les actes de ce colloque seront diffusés d'ici la fin 2011 et un 
cahier d'acteurs de Ville et Aéroport « Propositions pour 
une politique aéroportuaire après 2012 » sera transmis 
aux principaux candidats à l'élection présidentielle. 
 au cours de l'automne 2011.∇
 
 
 | Ville et AéroportVille et Aéroport, 
			représentée par son Président, Jean-Pierre Blazy et l'un 
			de ses vices-présidents Pascal Boureau, 
			a été auditionnée le 22 septembre dernier 
			au Ministère de l'Ecologie et du Développement 
			durable par Michel Aymeric, directeur 
			de cabinet de Thierry Mariani, Secrétaire 
			d'Etat aux Transports, Paul Schwach de la 
			direction générale de l'aviation civile, 
			et Pierre-Hugues Schmit, Conseiller 
			technique-Transports aériens auprès 
			du Ministre chargé des transports.demande qu'une réflexion soit menée
                   sur la gestion
 de l'urbanisme en zone C des PEB
 
 
 En matière de politique aéroportuaire, M.Aymeric a confirmé 
que le seul cas de création de nouvel aéroport dans les 20 ans 
qui viennent serait celui de Nantes-Notre-Dame-des-Landes. 
Celui-ci s'est référé à l'article 12 de la loi Grenelle 1 qui 
prévoit que toute création d'aéroport se fera dans le cadre 
« d'un transfert d'activités pour des raisons environnementales ». 
Sur ce point, Ville et Aéroport a rappelé le déséquilibre existant 
du système aéroportuaire national et parisien, l'affrontement 
de deux modèles économiques avec le hub et le low cost, 
l'absence d'une véritable politique aéroportuaire permettant 
de corriger ce double déséquilibre et d'anticiper 
la saturation annoncée des infrastructures existantes à l'horizon 2030.
 
 
 Sur la question sensible des vols de nuit, 
Ville et Aéroport a réaffirmé la nécessité 
de considérer la période de nuit de 22h à 6h, 
soit huit heures consécutives conformément aux 
recommandations de l'OMS. Jean-Pierre Blazy a précisé 
que pour l'aéroport de Roissy CDG les mesures 
De Robien de plafonnement des créneaux entre 0h et 5h 
ont eu des effets pervers avec un phénomène de report 
du trafic entre 22h et 0h et entre 5h et 6h. 
Elle participera activement au groupe de travail 
indépendant « Vols de nuit » qu'elle avait demandé 
lors des Assises du Grand Roissy et qui a 
été installé cette semaine à l'ACNUSA.
 
 Le point positif de l'échange porte sur la gestion 
de l'urbanisme en zone C des PEB. M.Aymeric convient 
de la nécessité d'examiner une possible révision de 
l'article L.147-5 du code de l'urbanisme afin de favoriser 
la décohabitation et le desserrement maîtrisés de la 
population en zone C des PEB. Il est ouvert sur l'idée 
e constitution d'un groupe de travail visant à assouplir 
les contraintes à l'urbanisation dans ces zones en matière 
de construction des équipements publics et de 
modernisation des logements permettant une 
augmentation modérée de la population.
 
 
 
 Sur l'amélioration du dispositif d'aide aux riverains, 
Ville et Aéroport a rappelé la mission Gonzales et 
certaines propositions à retenir : la suppression de 
la règle d'antériorité et l'aide à 100% pour le collectif 
et le pavillonnaire. M.Schmit a indiqué qu'un 
décret relatif à l'aide à 100% était en cours 
de rédaction au Conseil d'Etat.
 
 Enfin, sur la privatisation des grands aéroports régionaux 
(Lyon, Montpellier, Bordeaux et Toulouse), M. Aymeric a 
indiqué le report de celle-ci après l'élection présidentielle. 
Pascal Boureau a fait savoir la nécessité, afin d'éviter 
une prise de contrôle majoritaire par des capitaux privés 
parfois volatiles à partir de 2014, de constituer un noyau 
stable de l'actionnariat public au sein des sociétés aéroportuaires. 
Cela passe par la signature de pactes d'actionnaires 
entre les collectivités territoriales et la CCI.
 
 
 
 Air France s'attaque au marché low cost 
 Concurrencer le low cost en maintenant son niveau de services, 
telle est l'ambition d'Air France qui a inauguré cette 
semaine une nouvelle base low cost à Marseille. 
L'objectif est de contrer EasyJet et Ryanair dont 
les parts de marché augmentent sur le court et le moyen-courriers.
Air France va casser les prix sur une dizaine de 
estinations (Biarritz, Bâle, Athènes, Copenhague ou Moscou …). 
Mais cette nouvelle stratégie a tendu le climat social 
au sein de l'entreprise car les agents devront améliorer 
leur productivité. La durée du temps de travail sera allongée 
et à peine compensée par une augmentation de salaire, 
ce qui a empêché la direction de trouver un accord avec les syndicats. 
Ce sont donc uniquement des volontaires qui 
rejoindront dès dimanche la base marseillaise. ∇
 
 
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