Ville & Aéroport    Association Nationale d'Elus Janvier 2011 N° 2 
Ville & Aéroport   La lettre de Ville & Aéroport  
Brèves
Actualité du Transport Aérien
Actualité de l'Association
Sûreté aéroportuaire : une expertise sur les failles du système français s’impose

Assises du grand Roissy : critique du volet environnemental et propositions


Actes de colloque


Les colloques de Ville et Aéroport portant sur
«Transport aérien et santé»(2008)

et

«Gouvernance des territoires aéroportuaires»(2010) seront diffusés en janvier 2011



Agenda


18/01/11 - 14h-16h
réunion du conseil d’administration
Assemblée Nationale
(8ème bureau)

22/02/11 - 10h-12h30
assemblée générale ordinaire
Assemblée Nationale
3, rue Aristide Briand (Salle.1)

25/01/11 - 9h-18h
Assises du grand Roissy Roissy en France



A venir


Audience Ministère de l’Ecologie/ Secrétariat d’Etat aux Transports

Déplacement Commission européenne Bruxelles

Suite à la diffusion récente d’un reportage de l’émission «Envoyé spécial» (France 2) sur la sûreté dans les aéroports, les élus de Ville et Aéroport s’inquiètent et s’interrogent sur les failles criantes d’un système qui doit aujourd’hui être totalement repensé.

Cela pose immédiatement la nécessité d’une expertise indépendante qui doit répondre à un double objectif : faire un état des lieux exhaustif en matière de sûreté aéroportuaire à l’échelle des grands aéroports français et formuler des propositions concrètes visant à pallier les manquements du système actuel. Tel est l’objet d’un courrier que l’association compte adresser au Secrétaire d’Etat aux Transports ainsi qu’au Directeur général de l’aviation civile.

Ville et Aéroport dénonce le déséquilibre existant entre les coûts consacrés à la sûreté aéroportuaire et la sécurité aérienne et ceux dédiés à l’environnement. En pourcentage la répartition des coûts par mission est très inégale : 19% pour la sécurité, 80% pour la sûreté et seulement 1 petit pourcent pour l’environnement ! (source DGAC)

Ville et Aéroport demande que toute la lumière soit faite sur la gestion et la répartition des coûts liés à la sûreté aéroportuaire au niveau des gestionnaires d’aéroports. Comment concevoir en effet que deux journalistes aient pu avec une telle facilité déjouer les contrôles et embarquer munis de pistolets semi-automatique 9mm à Roissy et Marseille ? Quid de la responsabilité du gestionnaire, la SA Aéroports de Paris en Ile de France et les sociétés aéroportuaires en Province pour les grands aéroports régionaux ?

Ville et Aéroport déplore que les agents chargés de la sûreté ne soient pas assez qualifiés pour faire face aux risques. La question de leur formation est donc à revoir. Le problème n’est pas technologique puisque les matériels de détection laser ont fait leur preuve mais humain.

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Ville et Aéroport interviendra le 25 janvier 2011 aux Assises du grand Roissy. Celles-ci feront la synthèse des travaux de la mission Canepa-Rebuffel qui depuis plus d’un an a pour objet de mettre en œuvre les propositions du rapport Dermagne sur le développement durable de l’aéroport de Roissy-CDG. L’objectif est de répondre au souhait du président de la République: l’élaboration d’une charte de développement durable.

Or, Ville et Aéroport qui a participé aux différentes commissions constate que sur le volet environnemental le compte n’y est pas comparé au volet économique et social. La mission Canepa-Rebuffel n’apporte aucune valeur ajoutée au rapport Dermagne sur le volet environnemental. Le paquet de mesures proposé par la DGAC ne permet pas d’envisager une véritable réduction des nuisances aériennes, notamment la nuit.

De plus, malgré les sollicitations répétées de Ville et Aéroport, aucune évaluation de l’impact positif de ces mesures n’a été produite. Il s’agit de l’élimination des avions les plus bruyants, l’utilisation préférentielle du doublet nord la nuit en configuration face à l’ouest entre 0h et 5h20 avec la définition d’une nouvelle trajectoire nord pour les décollages, la mise en place de la descente continue, le relèvement du dernier palier de 300m, le décollage en seuil de piste et la répartition équilibrée des deux doublets.

Sur d’autres sujets sensibles, la mission Canepa-Rebuffel n’a pas répondu aux attentes de Ville et Aéroport, que ce soit sur le dispositif d’aide à l’insonorisation et la nécessité de supprimer la règle injuste de l’antériorité ; ou sur la gestion de l’urbanisme en zone C du PEB et l’urgence d’une révision du code de l’urbanisme (art. 147-5) afin d’introduire une certaine souplesse dans le cadre des opérations d’urbanisme dans les périmètres de renouvellement urbain.




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