Colloque 2011
Quelle politique aéroportuaire pour la
France après 2012 ?
Lundi 26 septembre 2011
9h - 17h
Assemblée Nationale
Salle Victor Hugo
Agenda
Groupe de travail "Vols de nuit"
Jeudi 29 septembre 2011
à 16h
ACNUSA - Paris
Conseil d’administration Assemblée Nationale
Mardi 22 novembre 2011
14h - 16h
Assemblée Nationale
Audience ministérielle
Thèmes : politique aéroportuaire, vols de nuit, gestion de l'urbanisme en zone C des PEB, amélioration du dispositif d'aide aux riverains
Jeudi 22 septembre 2011 à 11h
A venir
Déplacement sur site de l'aéroport Marseille-Provence
Privatisation des grands aéroports régionaux/ base de province Air France (low-cost)
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Ville & Aéroport cadre l'organisation des débats
L´association Ville et Aéroport
a tenu son conseil d'administration de rentrée le 13 septembre à l'Assemblée Nationale.
Au cours de cette séance, il a été largement question de la préparation
du colloque annuel «Quelle politique aéroportuaire pour la France après 2012 ? ».
Les administrateurs ont pu débattre et exprimer leur vision
du développement aéroportuaire et les différents scénarios à
envisager sur cette question. Ainsi, Didier Gonzales a rappelé
les termes de sa proposition de loi portant sur la desserte
aérienne du Grand Paris. Il propose avant l'horizon de saturation
du système aéroportuaire parisien une délocalisation de l'aéroport d'Orly,
qui connaît un déclin relatif depuis l'installation du Hub d'Air France à Roissy CDG.
Celui-ci a mis en avant les exemples étrangers de délocalisation, notamment
celui qui est en discussion à Londres puisqu'il est question de délocaliser
Heathrow et Gatwick. Un projet alternatif de nouvel aéroport dans
l'estuaire de la Tamise desservant l'est londonien est en débat.
M.Gonzales propose également le plafonnement de Roissy sur
la base du nombre de mouvements associé à l'instauration d'un couvre-feu.
D'autres élus défendent le maintien d'Orly et son double plafonnement
en proposant la création d'un complément d'infrastructure aux plate-formes
existantes visant à rééquilibrer le trafic. L'aéroport Paris-Vatry pourrait
constituer une solution rapidement opérationnelle à condition de relier
cette infrastructure par voie express à Orly et Roissy (réseau TGV Est),
idem pour l'aéroport de Paris-Beauvais-Tillé.
Aujourd’hui, Ville et Aéroport relève trois scénarios possibles
en matière de développement aéroportuaire : l’optimisation des
aéroports existants en dépit de la contrainte environnementale
estimée excessive par rapport à la logique économique;
le refus de toute augmentation de la demande du transport
aérien qui s’oppose à la création de tout nouvel aéroport
et prône le développement du train; la recherche du meilleur
compromis possible entre les différentes exigences économique,
environnementale et de sécurité. Cette dernière vision défendue
par Ville et Aéroport consiste à demander l’application
du principe de développement durable au transport aérien en
promouvant la constitution d’un système aéroportuaire
francilien équilibré et la création d’un nouvel
aéroport pour des raisons environnementales selon
les termes de l’article 12 de la loi Grenelle I.
Ville et Aéroport entend continuer à agir pour que des
réponses soient trouvées sur ce double déséquilibre du
système aéroportuaire national et parisien. Le colloque
du 26 septembre intitulé « Quelle politique aéroportuaire
pour la France après 2012 ? » devra précisément permettre
de trouver un scénario, un modèle de développement
aéroportuaire favorisant la correction de ce déséquilibre
Paris-Province, et en Ile-de-France à la fois en termes
de compétitivité économique et dans le respect
des contraintes environnementales.
La finalité du colloque 2011 sera la rédaction d’un
cahier d’acteurs intitulé « Propositions pour une politique
aéroportuaire en France après 2012 » qui sera transmis
aux candidats à l’élection présidentielle
au cours de l'automne 2011.∇
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Ville et Aéroport obtient la constitution
d'un groupe de travail indépendant
Lors des Assises
du Grand Roissy qui se sont tenues le 25 janvier 2011 à Roissy,
Jean-Pierre Blazy, Président de Ville et Aéroport, avait demandé que
soit constitué un groupe de travail indépendant sur la
question des vols de nuit.
En effet, dans le cadre
de la mission Roissy Canepa-Rebuffel chargée d'élaborer
les propositions du rapport Dermagne pour une charte
de développement durable, les propositions de la DGAC
sur le volet environnemental et notamment sur
les vols de nuit ne permettaient pas d'envisager un
impact réel positif et une réduction négociée de
certains vols entre 22h et 0h et entre 5h et 6h.
La DGAC propose l'utilisation préférentielle du
doublet nord en configuration face à l'ouest
entre 0h et 5h20 avec la définition d'une nouvelle
trajectoire nord pour les décollages.
Pour Ville et Aéroport, cela ne règle pas le problème
d’une réduction du nombre de mouvements qu’il
faut examiner entre 22h et 0h et entre 5h et 6h car des
effets de report du trafic sur ces plages horaires
sont constatés depuis 2003 et l’arrêté de Robien
qui plafonne le nombre de créneaux sur le cœur de
nuit entre 0h et 5h. Si bien qu’entre 22h et 6h les
vols de nuit sont en augmentation depuis 7 ans !
Jean-Pierre Blazy a souhaité que soit examinés les vols
de nuit au cas par cas et que certains vols passagers
puissent être supprimés et reprogrammés
sur la période diurne.
Le groupe de travail « vols de nuit » réactivé dans le cadre
du comité permanent de la CCE s’est limité
depuis juin 2010 à une information sur la structure
des vols de nuit, le renouvellement des flottes
et la visite des installations des principaux
opérateurs comme FedEx, Air France, etc.
Telle n’est pas la demande des élus
et des associations.
C’est pourquoi Ville
et Aéroport a proposé qu’un groupe de
travail vols de nuit indépendant piloté
par l’ACNUSA soit créé.
En ce sens, la présidente de l'ACNUSA vient d'indiquer
à Ville et Aéroport l'installation d'un groupe de travail
indépendant sur les vols de nuit le 29 septembre prochain
au siège de l'Autorité indépendante. Celui-ci portera
sur Roissy CDG ainsi que sur l'ensemble des grands
aéroports français concernés. 15 membres issus
des élus, des compagnies aériennes et des associations
de riverains seront nommés. Ville et Aéroport
aura 3 représentants (et 3 suppléants) dans ce
groupe de travail qui sera présidé par Jean Rebuffel,
ancien DDEA du Val d'Oise et Chargé
de la mission Roissy suite au rapport Dermagne.
La feuille de route de ce groupe travail est la suivante :
1°) établir un état des connaissances transversal (économique, social, sanitaire)
2°) établir une comparaison internationale
3°) établir des préconisations opérationnelles
Ville et Aéroport souhaite qu’un plan de réduction
des mouvements de nuit soit discuté et négocié
entre 22h et 6h avec les compagnies aériennes. ∇
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