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 Colloque 2011 
 Avril-Mai 2012
 Diffusion des actes de colloque
 
   
 
 
 
   
 
 
 
           Agenda  
 	
		 
		 
	    
 
 
   
 
 
 
 
 
            A venir
 
 Juin-Juillet 2012
 
 Déplacement sur le
 site aéroportuaire
 de Marseille-Provence
 
 
 
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		Les élus de Ville et Aéroport débattentVille et Aéroport
  organisait le 13 mars dernier à l'Assemblée Nationale une réunion de débat
   sur le développement aéroportuaire. 
 En effet, les élus du réseau Ville et Aéroport ont jugé important
    et utile de débattre des différents scénarios en matière de développement
	 aéroportuaire sur le plan national et à l'échelle
	  de l'Ile-de-France et du grand Bassin Parisien.
 
 A cette occasion, un bilan de l'évolution du trafic aérien
   ainsi que  des éléments d'analyse   prospective ont pu  être présentés 
    par    M. Van Hoegarden, représentant de l'AVEVY
	 (association de riverains de l'aéroport d'Orly) qui participe
	  aux travaux de la Commission Viau sur l'avenir d'Orly.
	   Cet exposé sur les perspectives d'évolution du trafic aérien
	    à l'horizon 2030 et les différentes hypothèses de croissance
		 avancées par les experts (ADP, DGAC, OACI, Eurocontrol) confirme
		  l'urgence d'un rééquilibrage de notre système aéroportuaire national
		   et parisien.
 
 
 Sans une réelle politique d'anticipation de la saturation des plates-formes
 existantes et notamment celle de Roissy Charles-de-Gaulle, recommandée par
  la Cour des comptes, une gestion optimisée de la capacité physique ne
   prenant plus en compte la capacité environnementale de chaque grand
    aéroport est à prévoir. Ville et Aéroport met en garde contre un tel
	 scénario et préfère détailler les différentes hypothèses de développement qui existent.
 
 Si l'on observe le système aéroportuaire parisien, la DGAC prévoit 217 000 mouvements
	   supplémentaires sur les aéroports parisiens à l'horizon 2030, soit l'équivalent
	    d'un deuxième Orly, sur la base d'une hypothèse de croissance de +1,2%. De son côté, Eurocontrol
		 avance une hypothèse moyenne de +2,8% du nombre de mouvements annuels,
		  soit un supplément de 593 000 mouvements à attendre en 2030. Comme Orly ne
		   doit pas dépasser le plafond des 250 000 créneaux annuels (soit environ 200 000 mouvements),
		    on peut considérer que l'essentiel de la croissance attendue devra être absorbée par Roissy.
			 C'est-à-dire environ 720 000 mouvements en 2030 si l'on retient l'hypothèse de la DGAC et autour
			  d'un million de mouvements d'après Eurocontrol.
 
 Devant l'incertitude des hypothèses de trafic à l'horizon 2030, le risque de saturation
	 des capacités des aéroports parisiens est à mesurer. La nécessité d'anticiper l'avenir
	  s'impose d'autant que l'on est certain que la saturation environnementale
	   aura été atteinte bien avant 2030.
 
 
 Dès lors les hypothèses de développement sont les suivantes :
	 optimiser le déséquilibre constaté qui conforte le statu quo
	  avec Roissy hypertrophié ; fermer Orly après avoir construit
	   un nouvel aéroport au sud de Paris ; réengager la réflexion
	    stratégique relative à la création d'un complément d'infrastructure
		 aéroportuaire dans le grand Bassin Parisien afin d'anticiper la croissance
		  du trafic et la saturation environnementale.
 
 Une telle réorganisation plus équilibrée du réseau aéroportuaire francilien
		 nécessite que des mesures d'incitation et d'accompagnement soient prises
		  sur le volet environnemental et sanitaire ainsi que sur le volet
		   économique et social.
 
 De la même façon à l'échelle des grands aéroports régionaux,
	   il convient de maîtriser la croissance du trafic low cost,
	    de faire en sorte également que les sociétés aéroportuaires ne
		 soient pas déstabilisées par le retrait de l'Etat occasionnant
		  une prise de contrôle majoritaire à partir de 2014 par des capitaux
		   privés qui seraient volatiles. Ville et Aéroport rappelle la nécessité
		    de préserver un noyau stable de l'actionnariat public au sein du capital
			 des sociétés aéroportuaires. L'Etat doit s'investir dans son rôle de régulateur
			  et d'incitateur en matière d'aménagement du territoire.∇
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Lancement d'une enquête auprès des élusAfin d'objectiver
 l'impact du trafic aérien et des nuisances qu'il génère sur les valeurs
  immobilières et les parcours résidentiels, une thèse a été initiée
   en 2010 à l'Université de Cergy-Pontoise (Laboratoire MRTE)
    suite à la commande des élus de Ville et Aéroport.
	 La finalité opérationnelle de ce travail scientifique
	  est de créer sur chaque territoire aéroportuaire concerné
	   un observatoire des valeurs immobilières et des parcours 
	   résidentiels. En effet, actuellement le phénomène de décote
	    des biens immobiliers en zone C du Plan d'Exposition au Bruit
		 (PEB) n'est pas reconnu par les autorités telles que
		  la Direction générale de l'aviation civile. 
 
 Si le secteur aérien joue un rôle essentiel dans le
		 développement économique et social, les infrastructures
		  de transports aériens sont sources d'externalités négatives
		   qui sont susceptibles de poser à terme un problème
		    d'inégalité environnementale. Ces effets se
			 traduisent par des coûts pour la société dont
			  l'ampleur pourrait encore croître avec les trafics en l'absence
			   de politique environnementale qui intègre la dimension sociale.
 
 
 Cette thèse a pour objectif d'analyser les inégalités environnementales
			 dues aux infrastructures de transports aériens, en analysant les causes :
			  la mobilité résidentielle et la dépréciation des valeurs immobilières
			   dues au bruit des avions et aux effets de certaines politiques environnementales.
			    Elle évalue ensuite le coût monétaire des nuisances sonores
				 et propose des politiques permettant de résoudre ces problèmes
				  de bruit et d'inégalité environnementale. Elle vise enfin à
				   fournir les outils méthodologiques permettant de rendre ce
				    concept opérationnel par la création d'un observatoire.
 
 Les réflexions sur les inégalités environnementales ou écologiques
			    est encore récente en France et peu de travaux ont été réalisés
				 à ce jour dans ce domaine. Ces préoccupations qui ont d'abord
				  émergé aux Etats-Unis et au Canada sous la pression des minorités
				   ethniques se développe progressivement en Europe plutôt sous l'angle
				    de la précarité sociale et des expositions aux risques environnementaux.
 
 Cette recherche s'inscrit dans une démarche comparative au niveau national,
 en mettant en exergue les spécificités des différents territoires étudiés.
  Les territoires d'investigation couvrent toutes les communes situées dans
   les zones de bruit du PEB de chaque aéroport concerné. Les aéroports étudiés
    concernent aussi bien les aéroports parisiens (Paris-Charles-de-Gaulle,
	 Paris-Orly, Paris-Le-Bourget) que les aéroports de province (Lyon Saint-Exupéry et Toulouse-Blagnac).
 
 Dans ce cadre, une enquête auprès des maires des communes incluses dans le PEB
 des aéroports précités vient d'être lancée et un questionnaire a été réalisé.
  Celui-ci est téléchargeable sur www.villaeroport.org . Ville et Aéroport invite
   les élus à le remplir et à le retourner par email ou par courrier. L'association
    diffusera prochainement les résultats de cette enquête.
 
 Si vous souhaitez en savoir plus sur cette étude, Ville et Aéroport vous invite
 à contacter Mme Noêlvia SEDOARISOA qui mène cette recherche sur snoelvia@yahoo.fr
 
 Ville et Aéroport organisera des déplacements sur Lyon et Toulouse en 2012 et ce travail
  de thèse sera rendu public courant 2013.∇
 
 
 
   
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Cahier d'acteursVille et Aéroport vient
   de diffuser son cahier d'acteurs post-colloque « Quelle politique aéroportuaire pour la France après 2012 ? »
    auprès des candidats à l'élection présidentielle.« Quelle politique aéroportuaire pour la france après 2012 ? »
 
 Il a également été transmis à l'ensemble des acteurs du transport aérien
 (partenaires institutionnels, économiques, élus, associations de riverains,
  presse nationale, locale et spécialisée).
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